La Colline aux coquelicots

Titre : La Colline aux coquelicots (Kokuriko zaka kara)
Réalisateur : Goro Miyazaki
Année : 2011
Bande-Annonce

Petit résumé : Dans les années 1960, une jeune japonaise nommée Umi est connue pour hisser des drapeaux tous les jours dans son jardin, en souvenir de son père disparu en mer. Son histoire est relatée dans un poème anonyme publié dans le journal du lycée. En voulant découvrir l'auteur de cet hommage, elle rencontre Shun et c'est le coup de foudre. Ensemble, ils décident de sauver le Quartier Latin (siège du journal et des associations étudiantes) de la démolition. Mais alors que leur relation se concrétise, Shun découvre un sombre secret de famille qui va remettre leur amour naissant en question....



Note : 5/10

Critique : Les studios Ghibli sont réputés pour leur productions de films aussi poétiques qu'éblouissants, avec par exemple Le Tombeau des LuciolesPrincesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro ou, plus récemment, Arriety. La plupart des film d'animations Ghibli sont réalisé par le mythique Hayao Miyazaki. Avec la Colline aux coquelicots, on retrouve son fils, Goro Miyazaki, déjà connu pour Les contes de Terremer. Il fait ici l'adaptation du shojo (manga destiné aux jeunes filles) éponyme, tout en essayant d'y imposer sa patte. Cela dit, si les paysages sont réalistes et très beaux, l'histoire est beaucoup moins saisissante que les autres productions du genre. En effet, cette histoire d'amour impossible mêlée à des secrets de famille a du mal à passionner et n'a pas le charme attendu. Pourtant, le décor du Japon des 1960's est vraiment agréable et donne envie de s'intéresser à l'intrigue, mais en vain. On perd la poésie, la tendresse, les morales (écologiques ou sociales) souvent délivrés à la fin des Miyazaki. Sans oublier que ces films sont souvent réputés pour leur musiques magnifiques (crées par Joe Hisaichi) que l'on ne retrouve pas dans cette oeuvre d'animation. La Colline aux coquelicots manque de rythme, de profondeur dans ses dialogues un peu trop larmoyants et aurait besoin d'une fin moins prévisible qui frôle la niaiserie. Cela dit, le film reste joli à regarder et très (voire trop) léger. Il semble être destiné exclusivement aux enfants, contrairement aux oeuvres de son père. On peut donc apprécier la volonté de Goro Miyazaki de se démarquer du travail de son père, qui primait les contes fantastiques. Les deux sont ainsi incomparables, et plairont probablement à un public différent.
Ainsi, si vous aimez le travail du père, vous aurez peut-être du mal à apprécier celui du fils.

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